Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande.
Apocalypse 18.2
Sous la tente où on annonçait l’Évangile dans un quartier populaire en 1968, les jeunes aimaient chanter : « Babylone tombe, tombe, tombe ; Babylone tombe, c’est pour toujours ». Sans doute parce que la musique d’origine gospel leur était agréable…
Mais ces jeunes du quartier ignoraient probablement où se trouvait la ville antique de Babylone en Iraq. Et bien davantage que, dans le livre de l’Apocalypse, Babylone est le symbole de la mondialisation, dont on ne parlait guère alors.
Croire qu’un gouvernement mondial réglera tous les problèmes politiques et sociaux du monde serait tentant. Aujourd’hui, on fait briller cette vision dans certains livres et dans des revues. C’est « un miroir aux alouettes »… Les actualités télévisées présentent fréquemment des aperçus de la fragilité des marchés mondiaux et de la possibilité de futurs désastres financiers.
Dans le livre de l’Apocalypse, Babylone apparaît comme le centre d’une commercialisation mondiale… qui s’écroulera1. Aussi le lecteur de la Bible est-il averti.
Cependant, ce qui compte c’est notre réaction à de telles prédictions. Suivons le conseil que nous donne l’apôtre Paul de ne pas mettre l’espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu2.
Pierre Wheeler
1 Apocalypse 18 2 1 Timothée 6.17
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 18, versets 1 à 21.
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